vendredi 31 mai 2013

L’affaire Liberty Reserve ou comment l’Etat veut pouvoir contrôler toutes vos transactions financières

Mon nouveau texte pour Atlantico : L’affaire Liberty Reserve ou comment l’Etat veut pouvoir contrôler toutes vos transactions financières

Et justement, Atlantico coédite mon ebook "La révolution du bitcoin et des monnaies complémentaires", vous pouvez donc l'acheter sur son site, en plus d'Eyrolles, et en attendant d'autres plateformes.

Hashtable (3e blog politique de France selon eBuzzing) publie une chronique très élogieuse de mon livre : L’érosion des monnaies fiat et l’alternative Bitcoin. "Un livre que, décidément, je vous recommande", "qui se lit bien, le style de l'auteur étant clair et factuel".

Et autrement, comme tous les mois, les nouveaux MP3 de mon site Classical Music Mobile, toujours à 1 euro seulement.

Philippe Herlin

jeudi 30 mai 2013

Le Japon annonce la crise à venir

Mon nouveau texte pour GoldBroker : Le Japon annonce la crise à venir (et en anglais)

Autrement, mon interview dans Les Echos d'aujourd'hui à propos de la monnaie virtuelle Liberty Reserve (version web et papier). On lira aussi la recension de mon ebook par Pascal Ordonneau sur Les Echos/Le Cercle.

Philippe Herlin

mercredi 29 mai 2013

3.090 milliards d’euros, la dette virtuelle de la France

Intéressant calcul de la Cour des comptes qui a évalué les engagements hors bilan de la France, c'est-à-dire l’ensemble des sommes que l’Etat s’est engagé à payer dans le futur. On arrive à la somme astronomique de 3.090 milliards d’euros. On trouve en première position les retraites des fonctionnaires (1.679 milliards) bien sûr, les "garanties financières accordées par l'État aux agents économiques" (978 milliards), les engagements envers les différents fonds de sauvetage de la zone euro (187 milliards, de l’argent prêté à la Grèce, au Portugal, qu’on ne reverra donc pas)… Cette dette virtuelle représente 152% du PIB et, même si elle est d’une nature différente, on peut cependant l’additionner à la dette publique réelle, celle pour laquelle des emprunts ont été émis, et qui s’élève à 1.833 milliards d’euros. On arrive à un total de 4.923 milliards d’euros, soit 246% du PIB ! On aimerait d’ailleurs en savoir plus mais on ne dispose que de cet article du Figaro, basé sur cette intervention au Sénat, mais a priori il n’existe pas de rapport de la Cour des comptes. C’était la petite nouvelle du jour.

Addendum du 12 juin : la Cour des comptes a publié le rapport Le recensement et la comptabilisation des engagements hors bilan de l’État.

Philippe Herlin

vendredi 24 mai 2013

samedi 18 mai 2013

Mon nouveau livre: La révolution du bitcoin et des monnaies complémentaires

Voici mon nouveau livre, plus précisément un ebook, toujours publié chez mon éditeur Eyrolles :
La révolution du bitcoin et des monnaies complémentaires
Une solution pour échapper au système bancaire et à l'euro ?
Il sort aujourd'hui, à l'occasion de la conférence annuelle internationale consacrée au bitcoin et qui a lieu cette année à San José en Californie du 17 au 19 mai (voir bitcoin2013.com)
> Vous pouvez lire la présentation et le sommaire sur cette page
> Vous pouvez l'acheter sur le site d'Eyrolles et bientôt sur d'autres plateformes, pour 5 euros seulement.


Philippe Herlin

mardi 14 mai 2013

77% des Français pour la baisse des dépenses publiques !

Voici un sondage qui confirme que les Français sont bien plus lucides que leur classe politique sur ce qu’il faut faire sur le plan économique : selon Ipsos, 77% des Français pensent que le gouvernement ne réduit pas assez les dépenses publiques (page 28 de l’étude, voir en bas de cette page). Bravo, et après ? Rien car aucune formation politique ne propose de véritable plan de réforme pour baisser la dépense publique, ni le PS ni l’UMP, ni le Front de gauche ni le Front National. Tous ne parlent au contraire que de l’Etat "stratège", "impartial", devant "impulser" des politiques économiques pour soutenir l’économie, et tous hurlent contre "l’ultralibéralisme"… Au secours ! Et pendant ce temps-là, l’ordre public (une mission régalienne) est laissé à l’abandon, comme le montrent les événements du Trocadéro hier (intéressant article du Point). La France est surtout malade de l’aveuglement de sa classe politique.

Philippe Herlin

vendredi 3 mai 2013

La politique subtile et dangereuse de Mario Draghi

En septembre dernier, Mario Draghi avait annoncé son plan OMT (Outright Monetary Transactions) : il prenait la suite du plan SMP consistant à acheter de la dette souveraine de pays en difficulté, de façon à limiter la hausse des taux et à leur permettre de se refinancer. Comme cela ne plait pas du tout aux Allemands (et ils ont bien raison, c’est de la planche à billets), le dispositif OMT est assorti de conditions drastiques puisque le pays qui souhaite en bénéficier doit auparavant demander l’aide de l’Europe et accepter un sévère plan d’assainissement des comptes public imposé par la désormais célèbre "Troïka" (La Tribune).

Résultat personne ne l’a encore demandé. Pourtant la détente sur les taux des pays européens en difficulté s’est prolongée, en apparence les choses s’améliorent. La simple annonce du plan OMT aurait suffi à rassurer les marchés, "bravo Mario" commentent les médias.

La réalité est plus subtile, et perverse : la BCE prête sans limite aux banques du pays pour qu’elles rachètent la dette de leur Etat, ce qui au fond revient au même ! Mario Draghi l’a confirmé hier lors de sa conférence de presse, les banques pourront obtenir les liquidités qu'elles souhaitent au taux directeur, qui a été abaissé de 0,75% à 0,50% (La Tribune). Et la BCE prête de l’argent y compris aux banques au bord de la faillite comme les banques slovènes, qui peuvent ensuite acheter la dette émise par Ljubljana. "Les analystes d'Aurel ETC Pollak rappellent ainsi que ce sont les banques slovènes elles-mêmes qui, le 17 avril, ont racheté le 1,1 milliard d'euros de dette émise ce jour-là, grâce au financement de la BCE" (La Tribune). Et le tour est joué. Il en va de même en Espagne, Italie, etc.

C’est de la cavalerie, de la planche à billets, mais formellement la BCE n’achète pas d’obligations d’Etat. Ce faisant la BCE acquiert un volume croissant de créances sur des banques en difficulté, ce qui n’est pas rassurant ! Posons aussi une question : les banques slovènes avaient-elles le choix ? En fait non tant les intérêts des grandes banques et des Etats sont intimement liés, et c’est le cas dans tous les pays européens. A partir de là, financer les Etats ou les banques revient au même pour la BCE. Le reste est juste un problème de communication.

Philippe Herlin