Mon article pour GoldBroker : Les attaques informatiques, un nouveau risque pour les banques, et les épargnants
Ce texte est également disponible en anglais, pensez à l'envoyer à vos amis anglophones ! (mes textes en anglais)
Philippe Herlin
mercredi 24 mai 2017
mardi 23 mai 2017
Il n'y a pas de limite à la hausse du bitcoin !
[un extrait de ma Lettre mensuelle (cf pavé à droite) de février, consacrée au bitcoin, et j'en recommandais l'achat... ce que je fais toujours]
Essayons d’estimer ce que pourrait valoir le bitcoin lorsqu’il sera plus largement connu et utilisé. Aujourd’hui 15 millions de bitcoins ont été « produits » (sur un total de 21). En prenant un cours de 1.000 euros, la capitalisation totale s’élève donc à 15 milliards d’euros. C’est beaucoup pour une monnaie qui ne valait rien lors de son lancement le 3 janvier 2009, mais c’est une tête d’épingle dans la masse des actifs financiers. Pour prendre l’or physique, les 166.000 tonnes existantes (estimation du Thomson Reuters GFMS), avec un lingot à 35.000 euros, pèsent 5.810 milliards d’euros. 387 fois plus. Selon le Allianz Global Wealth Report 2016, le total des actifs financiers dans le monde s’élève à 155.000 milliards d’euros. Le bitcoin en représente donc un dix-millième. Mais si sa part grimpe à 1% (soit 1.550 milliards d’euros), sont cours serait alors de 100.000 euros…
Il faut bien comprendre que le bitcoin n’est pas une action (une entreprise atteint toujours une limite), ni une matière première (un prix trop élevé fait chuter sa consommation), mais une monnaie. Si personne ne l’utilise (comme au début), elle ne vaut rien. Si elle devient une devise importante au niveau mondial, utilisée par des dizaines ou des centaines de millions de personnes, pour des transactions comme pour la thésaurisation, son cours peut atteindre des sommets.
Nous avons parlé « d’or numérique ». L’or, tout le monde connaît, les 7 milliards d’habitants sur terre savent ce que c’est, tandis que le bitcoin, aujourd’hui, seulement quelques millions de personnes l’utilisent (il y aura 5 millions d’utilisateurs en 2019 selon le cabinet Juniper Research), quelques dizaines de millions le connaissent, la marge de progression est donc énorme. Mais attention, son cours est volatile et il existe différents types de risques, nous allons y venir.
Ce que l’on peut dire, c’est qu’une progression régulière semble s’enclencher au fur et à mesure que les utilisations du bitcoin et de la la blockchain s’étendent. Mais que les vraies ruptures, les changements d’échelle, se produiront lorsque des millions de personnes perdront confiance dans leurs monnaies et décideront de passer au bitcoin. Le phénomène est embryonnaire en Amérique du Sud, en Afrique, en Chine, il pourrait croître rapidement à partir du moment où « l’effet réseau » s’enclenchera : au-delà d’un certain taux d’adoption, la croissance deviendra irrésistible.
Addendum du 24 mai : un Bitcoin vaudra 1 million de dollars d’ici 10 ans selon un des plus grands experts du secteur
Philippe Herlin
Essayons d’estimer ce que pourrait valoir le bitcoin lorsqu’il sera plus largement connu et utilisé. Aujourd’hui 15 millions de bitcoins ont été « produits » (sur un total de 21). En prenant un cours de 1.000 euros, la capitalisation totale s’élève donc à 15 milliards d’euros. C’est beaucoup pour une monnaie qui ne valait rien lors de son lancement le 3 janvier 2009, mais c’est une tête d’épingle dans la masse des actifs financiers. Pour prendre l’or physique, les 166.000 tonnes existantes (estimation du Thomson Reuters GFMS), avec un lingot à 35.000 euros, pèsent 5.810 milliards d’euros. 387 fois plus. Selon le Allianz Global Wealth Report 2016, le total des actifs financiers dans le monde s’élève à 155.000 milliards d’euros. Le bitcoin en représente donc un dix-millième. Mais si sa part grimpe à 1% (soit 1.550 milliards d’euros), sont cours serait alors de 100.000 euros…
Il faut bien comprendre que le bitcoin n’est pas une action (une entreprise atteint toujours une limite), ni une matière première (un prix trop élevé fait chuter sa consommation), mais une monnaie. Si personne ne l’utilise (comme au début), elle ne vaut rien. Si elle devient une devise importante au niveau mondial, utilisée par des dizaines ou des centaines de millions de personnes, pour des transactions comme pour la thésaurisation, son cours peut atteindre des sommets.
Nous avons parlé « d’or numérique ». L’or, tout le monde connaît, les 7 milliards d’habitants sur terre savent ce que c’est, tandis que le bitcoin, aujourd’hui, seulement quelques millions de personnes l’utilisent (il y aura 5 millions d’utilisateurs en 2019 selon le cabinet Juniper Research), quelques dizaines de millions le connaissent, la marge de progression est donc énorme. Mais attention, son cours est volatile et il existe différents types de risques, nous allons y venir.
Ce que l’on peut dire, c’est qu’une progression régulière semble s’enclencher au fur et à mesure que les utilisations du bitcoin et de la la blockchain s’étendent. Mais que les vraies ruptures, les changements d’échelle, se produiront lorsque des millions de personnes perdront confiance dans leurs monnaies et décideront de passer au bitcoin. Le phénomène est embryonnaire en Amérique du Sud, en Afrique, en Chine, il pourrait croître rapidement à partir du moment où « l’effet réseau » s’enclenchera : au-delà d’un certain taux d’adoption, la croissance deviendra irrésistible.
Addendum du 24 mai : un Bitcoin vaudra 1 million de dollars d’ici 10 ans selon un des plus grands experts du secteur
Philippe Herlin
lundi 22 mai 2017
Hargne fiscale : le CNC veut taxer YouTube et Snapchat !
Mon texte pour Economie Matin : Hargne fiscale : le CNC veut taxer YouTube et Snapchat !
Philippe Herlin
Philippe Herlin
jeudi 11 mai 2017
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