mercredi 19 décembre 2018

L’INSEE répond à mon livre, je maintiens que l’inflation est sous-estimée

L’information est à signaler, l’INSEE a répondu à mon livre Pouvoir d’achat, le grand mensonge par un courrier du directeur général accompagné d’une note de plusieurs pages. On sent ce dernier quand même un peu pincé, je n’ai même pas droit à une formule de politesse… Bref. Je me doute aussi que cette note a été envoyée à la presse économique, alors je vais répondre aux critiques formulées, sans adopter le ton méprisant et condescendent du courrier ; mon livre n’est pas anti-INSEE, je critique le calcul du pouvoir d’achat, mais je cite à de nombreuses reprises des travaux de l’institut, dont je reconnais évidemment la qualité du travail.

- L’INSEE me reproche de citer le "pouvoir d’achat du revenu disponible brut" (cf tableau page 98 de mon livre) alors que "l’indicateur statistique le plus proche du ressenti des ménages au niveau individuel est le pouvoir d’achat par unité de consommation", qui progresse moins vite et s’affiche dans le rouge à 11 reprises depuis 1978. Très bien, mais alors pourquoi communiquer uniquement sur le premier ? Pourquoi laisser le gouvernement s’en prévaloir sans le corriger ? Mais bien sûr, le pouvoir d’achat a une telle valeur d’affichage qu’il faut mettre en avant le calcul le plus favorable, quitte à concéder ensuite discrètement certaines limitations.

- L’INSEE me dit que les impôts et les crédits ne sont certes pas pris en compte dans le calcul de l’inflation mais qu’ils le sont dans celui du revenu des ménages, il n’y a donc pas d’oubli. Fort bien. Mais justement, l’OFCE a établi dans une étude du 20 novembre, d’après les données de l’institut, que le revenu disponible des Français a baissé de 440 euros entre 2008 et 2016, essentiellement à cause des hausses d’impôt. Sur la même période les prix ont continué d’augmenter, en conséquence, mathématiquement, le pouvoir d’achat a diminué, mais ce n’est pas ce qu’indique l’INSEE… Pourquoi ?

- L’INSEE me reproche – ce qui est assez original – les citations que je fais de deux rapports officiels qui recommandent de mieux prendre en compte l’immobilier dans le calcul de l’inflation (pages 23, 25). Ce ne sont pas des citations tronquées mais des paragraphes entiers à chaque fois ! Concernant le rapport du Conseil d’analyse économique, l’INSEE extrait une phrase sensée contredire ces citations ("Si l’on se situe dans la stricte cohérence de l’IPC, il n’y a pas de raison de penser qu’un biais significatif existe dans un sens ou dans l’autre") : bien sûr, mais l’objet des rapports, et de mon livre, consiste justement à s’interroger sur la pertinence de l’IPC, c’est donc cette citation qui est sortie du contexte. Concernant le rapport du ministère de l’économie (Quinet), l’INSEE cite le passage du rapport qui recommande de "mieux prendre en compte le coût de l’immobilier", merci (!), et s’engage dans une double dénégation contradictoire (notre IPC est parfait, et d’ailleurs on a construit d’autres IPC qui tiennent mieux compte de l’immobilier)… On est bien sûr ici au cœur du problème : la sous-estimation du logement dans le calcul de l’Indice des prix à la consommation (IPC).

- L’INSEE s’arcboute sur le chiffre de 6% comme part du logement dans le calcul de l’inflation : "une moyenne pondérée entre 0% (pour les 60% de ménages propriétaires) et 22% (pour les 40% de ménages locataires)". Et bien moi, en tant qu’économiste, je conteste la non-prise en compte de l’acquisition de logement, même si cela correspond à des normes internationales, car on néglige ainsi la part réelle que supporte les ménages. N’en aurais-je pas le droit ? Le courrier indique que dans l’IPC "le total des dépenses de consommation en logement" (loyer + charges diverses comme eau, électricité, etc.) s’élève à 14%, merci pour l’information, ça me semble aussi sous-estimé !

- L’INSEE soutient ensuite que même en tenant compte de la hausse des prix de l’immobilier, cela n’aurait rien changé ("+0,2% par an à peine au cours de la période 2000-2007"), chacun appréciera. Mais justement, pour répondre aux critiques formulées contre son indice des prix, l’INSEE a créé la notion de "dépenses pré-engagées", ou "dépenses contraintes" dont l’institut reconnaît qu’elles ont fortement grimpé pour atteindre un tiers du budget des ménages en 2010, or celles-ci sont essentiellement constituées des dépenses de logement : ainsi les dépenses de logement font progresser les dépenses contraintes, mais pas l’inflation… on est ici dans un double discours (j’en parle page 24).

- Venons-en à l’effet qualité, le second motif principal de sous-estimation de l’inflation. L’INSEE maintient qu’entre 1996 et 2017, le prix des ordinateurs de bureau a été divisé par 20 (pages 29 et 54), ce qui veut dire qu’aujourd’hui ils ne vaudraient quasiment rien, ce qui démontre l’arbitraire complet de cet effet. Le courrier me demande qui serait prêt à payer plus de 50€ un PC de 1996, mais c’est le prix du neuf que mesure la série de prix, cette remarque n’a donc aucun sens. Ensuite on m’oppose la loi de Moore (la puissance des processeurs double tous les deux ans), mais l’utilisation concrète par l’utilisateur ne suit pas la même progression ! Par ailleurs le courrier ne répond pas à l’étude… de l’INSEE qui je cite page 31 et qui montre un écart important entre les évaluations des organismes statistiques de l’Italie et de la France concernant les produits électroménagers, ce qui montre que cet effet est estimé au "doigt mouillé". Prenons un exemple pour bien nous faire comprendre : les smartphones permettent de ne plus avoir besoin d’acheter un appareil photo, un caméscope, un ordinateur familial, puisqu’ils remplissent très bien ces fonctions et, effectivement, ces produits ont vu leurs ventes s’effondrer. Voici le gain de pouvoir d’achat pour le consommateur ! Et c’est ce que devrait mesurer l’INSEE, plutôt que de se mettre dans la tête de ce consommateur et de postuler un "effet qualité" l’amenant à diminuer de façon parfaitement arbitraire le prix des smartphones dans son indice des prix.

- L’INSEE me fait un faux reproche concernant ma méthode (celle de Fourastié en fait) consistant à diviser le prix des produits par le SMIC pour obtenir un "prix réel" : justement, je n’utilise pas le SMIC horaire parce qu’il a fortement augmenté lors du passage aux 35 heures, de façon à maintenir la progression du SMIC mensuel (celui qui compte pour le salarié, la "feuille de paye") quand le temps de travail diminuait. Le résultat de mes calculs est une proportion du SMIC (net) mensuel, quel que soit la durée légale du travail.

- Ensuite l’INSEE critique l’exactitude de mes séries de prix, mais j’en suis bien conscient et je le signale à plusieurs reprises. Quant à dire que ces séries "ne sont absolument pas représentatives des prix observés en France au cours des 25 dernières années", c’est bien sûr faux puisqu’elles permettent, justement, d’identifier les séquences importantes de notre histoire économique (la crise au milieu des années 70, la remontée de plusieurs prix à la fin des années 70 suite à la baisse de l’intensité concurrentielle, la baisse des prix de la décennie 90 due à la mondialisation, la remontée des prix après la hausse des matières premières et de l’immobilier à partir de 2000, avec le détail suivant les types de produits).

- Enfin je maintiens la nécessité de faire de l’INSEE une agence véritablement indépendante (la création de l’Autorité de la statistique publique ne me semble pas suffisante) et, si l’accès aux données, après demande et autorisation, est une chose, l’open data, qui consiste à mettre ces données à disposition sur Internet en est une autre.

mardi 20 novembre 2018

jeudi 18 octobre 2018

Nouriel Roubini voit une crise d’ici 2020 : qu’en penser ?

Mon article pour GoldBroker : Nouriel Roubini voit une crise d’ici 2020 : qu’en penser ? (en anglais)

Autrement, pour "Pouvoir d'achat, le grand mensonge", je suis passé sur LCI chez David Pujadas et chez Pascal Perri, j'ai été interviewé par Le Figaro, etc. A retrouver dans la rubrique médias consacrée à mon livre.

lundi 17 septembre 2018

Mon nouveau livre : Pouvoir d'achat, le grand mensonge

Le jeudi 4 octobre sortira mon nouveau livre, Pouvoir d'achat, le grand mensonge. Autant vous le dire, ce sera un pavé dans la mare. Voici la 4e de couverture :

« Vous avez le sentiment que votre pouvoir d’achat régresse, que la hausse des prix est sous-estimée, mais année après année l’INSEE affirme que vous vous trompez. Ce livre va vous montrer que vous avez raison, chiffres à l’appui.
Philippe Herlin a mené un travail d’enquête approfondi pour recueillir des séries de prix sur un demi-siècle, entre 1965 et 2015, dans les catalogues de vente par correspondance, les brochures publicitaires de supermarchés, les publications spécialisées. Le résultat est sans appel : depuis la fin des Trente Glorieuses, au milieu des années 70, le pouvoir d’achat des Français a diminué.
Au-delà des chiffres, des extraits d’articles de presse font revivre plusieurs moments-clés de ces cinquante dernières années, du premier choc pétrolier à la crise des subprimes en passant par la mondialisation et le passage à l’euro. Ils montrent, concrètement, comment nos habitudes de consommation et notre niveau de vie ont été impactés par le contexte économique. Pourtant, des solutions existent pour faire de nouveau progresser le pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés, et elles sont à notre portée. »

Vous pouvez déjà le précommander sur Amazon ou la FNAC.

Mucha, Giacometti, et le phénomène des expositions "clés en main"

Mon article pour Economie Matin : Mucha, Giacometti, et le phénomène des expositions "clés en main"

jeudi 23 août 2018

dimanche 5 août 2018

Ma réponse aux articles "Bitcoin sous le prisme monétariste" du site Coinhouse

Le 31 juillet j'ai publié un tweet pour féliciter Coinhouse (ex-La Maison du Bitcoin) de publier des textes sur la théorie monétaire, mais pour déplorer que la série de trois articles intitulés Bitcoin sous le prisme monétariste (cf bas de la page pour les liens vers les deux autres) accumulait les erreurs et les bourdes. Sur Twitter, on m'a demandé de me justifier, ça me semblait pourtant évident... Bref, sur le temps de mes vacances, en période de canicule, j'ai consacré vingt minutes à relever plusieurs perles, mais ce n'est qu'un échantillon.

Premier article :
- la théorie quantitative de la monnaie, c'est cette équation : MV = PT (Avec M = stock de monnaie en circulation, V = vitesse de circulation de la monnaie, P = niveau des prix, T = volume des transactions). Il n'y a pas "d'output économique", il ne faut pas confondre avec le PIB !
- La masse monétaire du bitcoin, aujourd'hui, n'est pas de 21 millions d'unités mais de 17 millions !
- Il ne faut pas confondre nombre de transactions (T) et vitesse de circulation (V)...
- On n'a pas à postuler que telle transaction est "utile" ou qu'elle est un simple transfert (le problème est le même pour les monnaies fiat), on compte le nombre de transactions, point, et ce chiffre se trouve facilement, sur blockchain.info ou ailleurs.
- "la masse monétaire disponible de bitcoin tend vers zéro", une affirmation aussi fausse que grotesque, elle tend vers 21 millions, il ne faut pas confondre masse monétaire et création monétaire !!!

Deuxième article :
- Pourquoi postuler que "l'égalité monétariste" tendrait à diminuer ? Si c'est le cas, cela veut dire que le bitcoin va stagner puis disparaître ! Le reste du texte est incompréhensible, mais il procède d'une mauvaise compréhension de l'égalité MV = PT, comme nous venons de le voir.
- Affirmer que l'or et l'immobilier sont des réserves de valeur en vertu "d'une prophétie auto-réalisatrice" ressort du gag, il faudrait peut-être s'intéresser à leurs caractéristiques intrinsèques, non ?

Troisième article :
- "Le Bitcoin est un bon candidat pour devenir une réserve de valeur car il n’est pas lié directement à la production de biens et de services"... Il ne faut vraiment rien connaitre à l'histoire de la monnaie pour sortir un truc pareil ! Et l'or ? Des origines de l'humanité jusqu'à la fin des accords de Bretton Woods, il constituait à la fois une réserve de valeur et un vecteur d'échange reconnu par tous, il a notamment pu accompagner toute la Révolution industrielle, rien que çà !
- "Seuls les acteurs majeurs (Banques Centrales et Etats) sont capables d’imposer un consensus au niveau global." Donc le rédacteur de l'article est un étatiste, il ne croit pas aux forces du marché ni à l'ingéniosité humaine... Dommage pour lui.
- “Si un État emprunte à un taux inférieur à l’inflation pour investir dans des bitcoins et si le Bitcoin progresse plus vite que le taux du crédit, alors l’emprunt en monnaie fiduciaire est rentable.“ Je conseille à l'auteur d'aller en parler à Bruno Le Maire... Le rôle de l'État n'est pas de jouer en bourse (il pourrait aussi acheter des actions Apple !) mais de réduire son déficit. Et pourquoi ne conseille-t-il pas aux lecteurs d'emprunter, pour bénéficier des taux faibles, afin d'acheter des bitcoins ? Tout ceci est grotesque.

Il aurait fallu comprendre l'équation d'Irving Fisher, insister sur les différences entre les monnaies "fiat" (déconnexion de l'or en 1971, explosion des dettes publiques et privées, réserves fractionnaires des banques commerciales, QE, taux zéro, etc.) et le bitcoin (à l'opposé de tout ceci), distinguer l'école de Chicago de l'école autrichienne, etc., etc., etc.

Que de temps perdu pour écrire ces évidences... Bonnes vacances à tous !

Philippe Herlin

mardi 17 avril 2018

La Banque de France détient 20% de la dette publique, merci au quotidien Les Echos de confirmer mon information exclusive !

Je suis le premier à avoir révélé que la Banque de France détient presque 20% de la dette de l’État dans mon texte pour GoldBroker du 22 mars. Dans un article du 16 avril (à 19h27, mis à jour le 17 à 9h53), intitulé "La Banque de France détient près de 20% de la dette de l'Etat", le quotidien Les Echos confirme mon analyse. Sans reprendre tout de même l’accusation de "cavalerie financière", ce n’est pas le style du journal, mais en expliquant bien que cette hausse se fait en compensation des investisseurs étrangers et, comme je le dis à la fin de mon texte, que "c'est le vœu de certains dirigeants politiques : re-nationaliser la dette française". Ce changement considérable, et récent, dans la configuration de la dette de la France, mériterait d’autres analyses économiques et aussi, je le pense, un débat politique. Étant donné l’importance de la dette publique, c’est notre avenir à tous qui, d’une façon ou d’une autre, est engagé par son poids comme par sa gestion.

Philippe Herlin

lundi 5 mars 2018

EXCLUSIF : selon la Cour des comptes, les frais financiers du Grand Paris Express iront de 134 à 700 milliards d’euros !!!

Voici une information capitale que les médias ont laissé passer mais qu’un tweet de Jean-Claude Delarue, que je salue au passage, a porté à ma connaissance. Elle provient de l’audition au Sénat le 6 février 2018 de Mme Catherine de Kersauson, Présidente de la 2ème Chambre de la Cour des Comptes.

Tout d’abord, la SGP (Société du Grand Paris), en charge de la construction du Grand Paris Express, cache des informations à la Cour des comptes :
«Confrontée à ces dérapages, la SGP n'a pas fait preuve d'une totale transparence sur la réalité des coûts.»

Ensuite, l’estimation du coût de construction est en pleine dérive :
« Cette estimation est de 38,5 milliards d'euros, à comparer aux 25,5 milliards d'euros du coût d'objectif de 2013. La dérive, de 13 milliards d'euros par rapport au coût d'objectif de 2013, correspond à une hausse de 51 %. »

Mais le financement des travaux pose également problème :
«La SGP a un modèle économique particulier voulu par le législateur : dès sa création, des recettes fiscales pérennes lui ont été affectées afin qu'elle finance les études et le début des travaux. Il s'agit, pour la part la plus importante et dynamique, d'une partie de la taxe sur les surfaces commerciales à usage de bureaux, de locaux commerciaux, de locaux de stockage et de stationnement en Île-de-France. Le plus gros des travaux sera financé par des emprunts, dont les premiers ont été lancés en 2017. Ces emprunts seront remboursés, en principe, dans un délai de 40 ans après la dernière mise en service, par les recettes fiscales affectées ainsi que, lorsque le Grand Paris Express sera en service, par la redevance versée par les exploitants.»

Dans l’hypothèse basse retenue par la SGP, les frais financiers se montent à 32 milliards d’euros :
«dans la dernière version du modèle financier que la Société du Grand Paris a fournie à la Cour les frais financiers s'élevaient au total, déjà très important, de 32 milliards d'euros, et la fin des remboursements était prévue pour 2059.»

Ce montant est d’ores et déjà dépassé, et il faut compter 134 milliards d’euros de frais financiers selon la Cour des comptes :
«Le montant de 32 milliards d'euros de frais financiers prévus était fondé sur l'estimation du coût de construction du réseau affichée au printemps 2017, soit 28,9 milliards d'euros, contributions financières hors Grand Paris Express comprises. À modèle financier constant en ce qui concerne les recettes, la réévaluation des coûts de juillet 2017, soit 38,5 milliards d'euros, entraîne un quadruplement du montant des intérêts, qui s'élèverait désormais à 134 milliards d'euros courants, pour une période de remboursement rallongée de 25 ans, jusqu'en 2084.»

Mais dans un scénario défavorable, ces frais financiers pourraient atteindre 700 milliards d’euros, ou pire encore conduire à l’incapacité de rembourser :
«La Cour a procédé à une évaluation poussée des risques pesant sur le niveau des frais financiers. Elle présente ainsi deux scenarii introduisant des hypothèses dégradées de recettes et de dépenses : le premier repose sur des hypothèses de recettes défavorables, alliant la non-mise en oeuvre de la redevance d'exploitation avec une croissance limitée du rendement de la taxe sur les bureaux. Le résultat de ce scénario est une fin du remboursement reportée au-delà de 2100 et des frais financiers s'élevant au minimum à plus de 700 milliards d'euros courants. Le deuxième scénario repose sur les mêmes hypothèses, auxquelles a été ajouté un risque de taux de 0,5 point sur le financement de long terme. Tout laisse à penser, dans ce cas, que l'établissement ne serait jamais en mesure de rembourser la dette contractée.»

Voici une preuve supplémentaire de la stupidité et de la dangerosité du projet de Grand Paris Express. Je l’avais dénoncé dans un rapport en 2015, la Cour des comptes en apporte une confirmation supplémentaire. Il est encore temps de stopper ce projet complètement délirant.

Philippe Herlin

lundi 19 février 2018

Sortie de mon livre "J'achète du bitcoin"

Mon nouveau livre "J'achète du bitcoin" sort jeudi, il s'agit du premier guide pratique grand public sur le bitcoin et les cryptomonnaies, la blockchain, les ICOs, les tokens, etc. Retrouvez le sommaire et les liens pour l'acheter sur mon site.

Une vente-dédicace est organisée le mercredi 28 février de 18h30 à 20h30 à La Maison du bitcoin 35 rue du Caire (Paris 2e). Merci de vous inscrire sur l'event Facebook afin d'estimer le nombre d'exemplaires à apporter. Au plaisir de vous y retrouver.

lundi 29 janvier 2018

Note importante concernant ma page Facebook

Facebook modifie son algorithme, le réseau social souhaite vous montrer plus de contenus partagés par vos amis et moins d’articles publiés par les pages auxquelles vous vous êtes abonnés. La firme américaine veut recentrer le réseau sur les relations personnelles et moins sur les marques, ce qui semble partir d’un bon sentiment. Il s’agit en réalité d’une arnaque dont l’objectif consiste à obliger les marques à acheter de la publicité.

Si on s’abonne à une page, c’est que l’on veut voir ses publications, et si on s’en lasse, on se désabonne. C’est à l’utilisateur de décider, pas à Facebook. Pourtant, la firme de Mark Zuckerberg fait artificiellement baisser la visibilité des pages pour obliger leurs détenteurs à acheter de la publicité. Ce sont plutôt les publicités de Facebook, que nous n’avons en rien choisies, qui sont envahissantes !

Je le constate sur ma page où le nombre de vues de mes différents posts s’inscrit en forte baisse par rapport à il y a quelques mois, alors que mon nombre de "likes" augmente. Ce comportement est particulièrement minable puisque Facebook censure une information que vous avez choisi de suivre.

Pour parer à ce filtre malhonnête et arbitraire, je vous invite à indiquer que vous souhaitez voir toutes les publications de ma page en faisant comme suit, sur votre ordinateur ou sur votre smartphone : une fois sur ma page, cliquez sur l’onglet "Déjà abonné" dans le menu horizontal au milieu, puis cliquez sur "Voir en premier".

Autre solution, mettez ma page dans vos favoris :
facebook.com/philippeherlin/
ou mon compte Twitter, ce qui revient au même, le contenu est identique (je publie sur Twitter et le post est automatiquement repris sur Facebook) :
twitter.com/philippeherlin
À choisir, basculez sur Twitter, qui fonctionne de façon plus honnête.

Et pour em… Facebook, mettez un bloqueur de publicités dans votre navigateur, au moins pour ce site (uBlock ou AdBlock).

Philippe Herlin

mardi 16 janvier 2018

2028 : comment les cryptomonnaies ont pris le pouvoir

Voici mon article d'anticipation pour Les Echos, et il paraîtra également vendredi dans l'édition papier dans un dossier spécial bitcoin de 12 pages :
2028 : comment les cryptomonnaies ont pris le pouvoir

J'annonce à la fin de l'article la sortie de mon prochain livre, un guide pratique sur le bitcoin et les cryptomonnaies, qui sort le 22 février, toujours chez Eyrolles: J'achète du bitcoin


Philippe Herlin