Des déficits publics récurrents et une dette qui enfle dangereusement ne représentent finalement qu’un aspect des politiques publiques néfastes mises en œuvre. Celles-ci se traduisent également par un appauvrissement économique, auquel viendra suppléer imparfaitement une politique sociale… financée par la dette. Dernier exemple d’appauvrissement du pays, décidé explicitement par le gouvernement : le relèvement des prix de l’électricité pour financer le photovoltaïque et l’éolien ! « Les prix ont des chances d'augmenter de 6 % à 7 % en six mois, du jamais-vu depuis des décennies. Et le mouvement ne fait sans doute que commencer… » (Les Echos). Il s'agit de couvrir les charges liées au développement massif des énergies renouvelables mises en œuvre par le bureaucratique « Grenelle de l’environnement » et ses mirages d’économie « verte ». Ni le solaire ni l'éolien ne sont compétitifs, l'Etat soutient leur essor en faisant acheter ce type d'électricité par EDF à un prix supérieur au marché. La différence est couverte par une taxe, la contribution au service public de l'électricité (CSPE), qui représente près de 5 % de la facture des particuliers. 5 % (et donc bientôt plus) de notre facture d’électricité sert à subventionner de l’éolien qui défigure nos paysages et des panneaux solaires achetés en Chine. C’est Ubu Roi. Grâce à son parc nucléaire, la France disposait d’un avantage comparatif par rapport à ses concurrents, elle est en train de le perdre, « la faiblesse relative des prix du courant constitue traditionnellement un des rares atouts compétitifs des entreprises françaises. S'il disparaît peu à peu, la désindustrialisation risque de s'accentuer. » Bravo !
Le gouvernement ouvre la voie à une nouvelle hausse des prix de l'électricité, Les Echos
Philippe Herlin
© La dette de la France .fr