Le psychodrame est terminé, finalement la Grèce ne fera pas de référendum ! Pour notre part, nous n’y avons vu à aucun moment un « sursaut démocratique », mais plutôt la manœuvre d’un politicien en bout de course tentant de se maintenir au pouvoir à tout prix. La Grèce a un problème de dette, mais elle a surtout une classe politique pitoyable. Elle n’est pas sortie d’affaire ! Et pour la zone euro, un autre clignotant passe au rouge avec l’Italie, les banques fuient ses emprunts, et l’Italie c’est une autre histoire !
Mais l’information importante et lourde de sens hier a été la décision du nouveau gouverneur de la BCE, l’italien Mario Draghi, de baisser le taux directeur (de 1,50 à 1,25) à la surprise générale. La bourse applaudit, les chefs d’Etats également, tout le monde il est content. Cela veut dire que Draghi va amplifier la politique de son prédécesseur pour suivre l’exemple de Bernanke, le gouverneur de la Fed, à savoir la monétisation à grande échelle (le « Quantitative easing »). Comme l’endettement, la monétisation ne fait que gagner du temps sans régler les problèmes (voir l'amusante vidéo ci-dessous). On pouvait se douter que l’ancien directeur de Goldman Sachs Europe serait plus « conciliant »…
La politique monétaire de la Fed expliquée... par matbeeno
Philippe Herlin
© La dette de la France .fr