La crise est née dans l’immobilier américain et, deux ans plus tard, rien n’est encore vraiment réglé. Le marché est profondément déprimé (cf The Economic Collapse) - 11 % des logements américains sont vides - tandis que le scandale du Foreclosure Gate s’étend (cf Vincent Benard sur Objectif éco). Pour ne rien arranger, le principal partenaire économique des USA, la Chine, semble devoir faire face à une bulle immobilière (cf George Kaplan dans Causeur), 64,5 millions de logements dans les zones urbaines sont vides… Il ne faut peut être pas chercher bien loin pour le « double dip » : encore l’immobilier.
En France l’immobilier se porte plutôt bien, notre politique malthusienne (plans d’occupation des sols sclérosés et opaques, avec le copinage qui va avec) restreint la construction de logements, quand nombre d’autres pays (Espagne, Irlande, Dubaï, USA, Chine) en font un levier de leur croissance, à leur dépend (pour la Chine attendons). Beaucoup de personnes en France dorment dehors ou dans des appartements insalubres et surpeuplés, ceux qui payent un crédit se saignent aux quatre veines, voici d’excellent moyens de maintenir à un niveau élevé les prix de l’immobilier (séquence humour noir).
Petite revue de presse maintenant : l’Etat va vous piquer deux milliards d’euros par l’intermédiaire des opérateurs téléphoniques, les banques – qui annoncent en ce moment de bons résultats – manquent de fonds propres et, à l’encontre d’une presse optimiste, la fusion Euronext/Deutsche Börse signifie, pour Eric Le Boucher, une défaite en rase campagne.
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Philippe Herlin
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